Pourquoi Google continue de payer ses salariés après leur mort
Google est bien connu pour prendre soin des ses salariés. Locaux ultra-design aménagés avec des zones de jeux et des cuisines où tout est disponible et gratuit, coiffeurs gratuits ou encore nourriture bio dans les cafétérias. Tout est fait pour que l'employé se sente bien et, par conséquent, donne le meilleur de lui-même au travail. Ce qu'on ignorait, c'est que le géant informatique américain continue de payer ses salariés après leur mort ! Ou plus exactement, la firme verse la moitié du salaire de l'employé défunt à son époux ou concubin. Et ce pendant 10 ans ! C'est ce que raconte, le DRH du célèbre moteur de recherche, Laszlo Bock, dans un entretien à Meghan Casserly du magazine Forbes. "Cela peut paraître ridicule, mais nous offrons des prestations décès chez Google", indique le responsable des ressources humaines.
34.000 salariés potentiellement concernés
Toujours plus fort "un porte-parole de Google confirme que cet avantage ne nécessite "aucune condition d'ancienneté", ce qui signifie les quelques 34.000 salariés de Google y ont droit", rapporte Forbes. Et ce n'est pas tout. Les enfants du défunt auront, eux, droit à 1.000 dollars par mois jusqu'à leurs 19 ans ou à leurs 23 ans s'ils sont étudiants à plein temps, écrit encore le journal.
Une façon d'adoucir le quotidien des conjoints endeuillés, explique Laszlo Bock. "Cela ne rapporte rien à Google, déclare-t-il, mais c'est important que le groupe aide les familles qui traversent cet affreux et inévitable moment de vie".
Mais chez Google, il n'est pas nécessaire de mourir pour être considéré. La firme offre des conditions exceptionnelles (pour les Etats-Unis) en termes de congés de maternité et de paternité. Selon un porte-parole de l'entreprise cité par Forbes, les jeunes papas bénéficient de six semaines de congés payés et les mamans dix-huit semaines. Une bonne façon de retenir ou de faire venir les bons éléments à bord, en anticipant leurs besoins. Et leur nombre n'est pas négligeable puisque, selon une étude du "Bureau of Labor Statistics", 60% des "jeunes cadres dynamiques" ont des enfants de moins de 6 ans.